eoliennes

Ferme éolienne

Moulin Neuf

Concilier qualité de vie, patrimoine et énergie durable à Cormainville

Moulin Neuf - Energie éolienne

L’Énergie éolienne est totalement propre, réversible et sûre. Elle contribue à l’autonomie énergétique de la Nation. Une éolienne de dernière génération alimente entre 4 000 et 6 000 personnes à l’année avec chauffage électrique ! Les bénéfices aux habitants et aux collectivités sont palpables, durables et non délocalisables.

Moulin Neuf - Environnement

« Le développement de l’éolien a eu également des bénéfices environnementaux et sanitaires importants qui, si on les monétarise, représentent un gain estimé pour la collectivité de l’ordre de 3,1 à 8,8 Mds€ sur la période 2002-2013. Ces gains dépassent largement le coût de la politique de soutien (…). » Ces perspectives de baisse de coût font de l’éolien l’une des filières de production d’électricité les plus compétitives en France. » ADEME-Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie – septembre 2017 : « Étude sur la filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie »

Le parc

Le parc

L’énergie éolienne sur le territoire de Cormainville est présente depuis 2006 avec la construction d’un premier parc de 30 machines. Un deuxième parc de 7 éoliennes, sur les communes de Courbehaye, Guillonville et Cormainville est venu compléter celui-ci en 2015. La Ferme éolienne du Bois Elie, composée de 10 machines a été mise en service en 2023.

En 2023, nous avions soumis une demande d’autorisation pour installer 24 éoliennes de 180 mètres de hauteur dans le but d’exploiter au mieux la ressource en vent de la zone. Malheureusement, les services de l’Armée ont rejeté ce projet estimant qu’il limiterait l’utilisation de la base de Bricy. Nous avons donc décider de faire évoluer le projet de la Ferme éolienne du Moulin Neuf avec 8 éoliennes plus adaptées aux contraintes de la circulation aérienne.

Ce projet consiste à densifier le pôle éolien déjà existant par l’ajout de 8 éoliennes Vestas V110 2,2 MW (mégawatts) unitaire. La production annuelle du parc sera d’environ 53 GWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité  de 11 300 foyers.

Le parc
Historique

Historique

 

Depuis 2020  Contacts avec les mairies de Cormainville, Guillonville et Courbehaye 
26 novembre 2020  Réunion avec les élus de Guillonville 
15 décembre 2020  Réunion avec les élus de Courbehaye 
22 février 2021  Réunion avec les élus de Cormainville 
Octobre 2021  Lancement des études environnementales (bureau d’études : Auddicé Environnement) sur un cycle d’un an, relevés et observations de la population faunistique/floristique et de leurs habitats (Oiseaux, Chauves-souris, autre faune) 
15 novembre 2021  Le Conseil Municipal de Cormainville accorde le droit à la société Volkswind d’utiliser les voies communales et les autres chemins ruraux autour de la zone du projet 
14 décembre 2021  Le Conseil Municipal de Courbehaye accorde le droit à la société Volkswind d’utiliser les voies communales et les autres chemins ruraux autour de la zone du projet 
13 janvier 2022  Le Conseil Municipal de Guillonville accorde le droit à la société Volkswind d’utiliser les voies communales et les autres chemins ruraux autour de la zone du projet 
Février 2022  Lancement des études paysagères (bureau d’études : Agence Sillage) : photographies et cartographies du paysage sur la zone d’études, relevés des sensibilités paysagères 
Septembre 2022  Lancement des études acoustiques (bureau d’études : EREA Ingénierie) : relevés du niveau sonore ambiant au niveau des habitations proches du projet 
Juillet 2023 Dépôt de la première demande d’autorisation environnementale
 Eté 2025 Adaptation du projet aux contraintes de la circulation aérienne 
Septembre 2025 Dépôt prévisionnel d’une seconde demande d’autorisation environnementale

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des dernières actualités

Études naturalistes et acoustiques

Etude environnementale réalisée par Auddicé Environnement

Grâce à des inventaires de terrain réalisés par les écologues du bureau d’études Auddicé Environnement d’octobre 2021 à octobre 2022, le site a pu être analysé et cartographié pour les différentes espèces d’oiseaux, de chauves-souris, de faune terrestre et de flore. Les enjeux ont été hiérarchisés suivant la patrimonialité des espèces observées et leur utilisation du site.

La majorité de la zone d’étude est occupée par des grandes cultures. Il existe toutefois quelques habitats qui diffèrent, alternant entre une parcelle en culture extensive, des friches prairiales pluriannuelles, quelques bosquets, haies ou fourrés ou des pelouses semi-sèches calcaires.

16 espèces de chiroptères ont été identifiées lors de leurs saisons d’activités (printemps, été et automne) sur la zone d’implantation. Les différents suivis réalisés (écoutes actives, enregistreurs automatiques au sol et étude en hauteur sur un mât de mesure) montrent que le niveau d’activité des chauves-souris est faible à modéré en période de transit printanier (mars à mi-mai) et globalement fort entre la période de parturition et de transit automnal (mi-mai à fin octobre). Cette activité concerne en particulier la Pipistrelle commune, qui domine largement le cortège chiroptérologique avec plus de 75% des contacts sur l’ensemble des suivis. Les points d’écoute mettent en évidence que l’ensemble des éléments boisés (fourrés arbustifs, haies, bosquets) sont attractifs pour les chiroptères. En revanche, les contacts sont moins fréquents au cœur des cultures, attestant du moindre intérêt de ces habitats.

Ainsi, l’enjeu se situe surtout dans les boisements et leurs lisières où l’activité est nettement supérieure, alors que l’enjeu est faible dans les zones de grandes cultures.

Pipistrelle Commune en vol (Source : Barracuda1981, CC BY-SA 3.0) 

 

73 espèces d’oiseaux ont pu être identifiées au cours des prospections réalisées pendant les 4 périodes biologiques de l’année : migration postnuptiale, hivernage, migration prénuptiale et nidification.

Les inventaires en période migratoire ont permis de conclure à la présence de couloirs de migration dispersés sur la zone d’étude, empruntés par des rapaces (Busard des roseaux…), des passereaux (Alouette lulu, Hirondelle rustique, Pipit farlouse…) et des limicoles (Pluvier doré, Vanneau huppé…). La zone présente ainsi un enjeu important comme lieu de passage et de halte migratoire. Ces enjeux sont moins conséquents en période hivernale, la plupart des espèces observées sont des espèces sédentaires auxquelles se mêlent des espèces hivernantes comme le Pinson du Nord, le Vanneau huppé, le Pluvier doré ou la Grive litorne etc. En période de nidification, les espèces appartiennent majoritairement aux cortèges inféodés aux grandes cultures d’une part, et aux milieux boisés/enfrichés/anthropiques d’autre part. Celles-ci sont majoritairement communes à peu communes bien que plusieurs soient menacées (Bruant jaune, Linotte mélodieuse, Tourterelle des bois…).

Ainsi, la richesse spécifique de la zone d’étude est liée à des grandes surfaces agricoles entrecoupées d’entités boisées et herbacées apportant des fonctionnalités pour l’avifaune sur une année complète. Les principaux enjeux avifaunistiques de la zone sont donc la préservation des éléments paysagers existants (diversité de cultures, boisements, zones enfrichées, fourrés arbustifs…) et la protection des principaux lieux de halte et de passage migratoire.

Alouette Lulu (Source : Ján Svetlík, CC BY-SA 2.0)

9 espèces de mammifères terrestres hors chauves-souris, 1 espèce de reptile, aucune espèce d’amphibien et 38 espèces d’insectes ont pu être identifiées au cours des prospections réalisées pendant l’année d’étude. Ces résultats permettent d’attribuer des niveaux d’enjeu très faibles à modérés à la zone d’étude vis-à-vis de ces taxons. L’implantation retenue et les aménagements ont été écartés au maximum des habitats présentant les niveaux d’enjeux les plus forts afin de préserver les espèces les fréquentant.

La zone d’implantation présente des sensibilités environnementales compatibles avec le futur parc éolien. Dans le développement du projet, nous tenons compte des comportements particuliers de certaines espèces et des mesures de réduction et d’accompagnement adéquates seront mises en place, qui pourront être par exemple : le bridage des éoliennes dans certaines conditions, la protection des nids de Busards etc.

Étude acoustique réalisée par EREA Ingénierie 

Des acousticiens sont venus sur site pour faire des mesures des niveaux sonores actuels, sans les éoliennes du projet. Une fois la variante d’implantation optimale retenue, ils modélisent la diffusion acoustique depuis chaque éolienne, en s’assurant que le niveau perçu au droit des habitations respecte bien la réglementation française, qui est la plus stricte en Europe. 

Au besoin, un plan d’optimisation (bridage de plusieurs éoliennes suivant les conditions) pourra être mis en place afin que le parc respecte l’arrêté du 26 août 2011. 

Après construction des éoliennes, de nouvelles mesures doivent être réalisées avec et sans le fonctionnement des nouvelles éoliennes pour vérifier qu’elles respectent effectivement la réglementation. La DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) supervise et contrôle la validité de ces études. 

 Etude paysagère réalisée par l’Agence SILLAGE

Un diagnostic des sensibilités paysagères et patrimoniales a été réalisé dans un rayon de 18 à 25 km autour de la zone d’étude. Cette étape permet d’identifier les secteurs les plus sensibles, comme les habitations les plus proches, les monuments historiques ou sites touristiques qui présentent des vues possibles sur la zone.

Le projet s’inscrit dans l’unité paysagère de la Beauce au sein d’une zone où il y a déjà des éoliennes existantes qui forment actuellement un pôle de densification important à l’échelle du département de l’Eure-et-Loir. Le paysage du plateau de la Beauce, qualifié de plaine, est caractérisé par de vastes espaces agricoles conduits en openfields et une faible amplitude du relief.

Le motif éolien est déjà présent au sein du territoire d’étude et les relations d’intervisibilités entre les parcs éoliens sont importantes dans ce paysage ouvert.

 

acoustique

Localisation des zones favorables

carte des contraintes

eoliennes

État de l'éolien en france

En France :

Le développement des énergies renouvelables sur le territoire français résulte d’une volonté d’atteindre une plus grande indépendance énergétique, de lutter contre les changements climatiques et de créer de nouvelles filières professionnelles et des emplois.

Comme le soleil ou l’eau, le vent est une ressource abondante, directement accessible et exploitable sur notre territoire.

L’énergie éolienne est une énergie totalement propre, réversible et sûre. Cette énergie participe à la diversification du mix énergétique de la France. Après l’hydroélectricité, c’est l’énergie renouvelable la plus économique à produire.

La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) fixe un objectif pour l’éolien terrestre d’au minimum 33 200 MW à l’horizon 2028. Au 30/09/2024, 23 055MW étaient installés. [Statinfo – eolien]

D’après l’Observatoire de l’éolien 2024, avec un total de 31 447 emplois en France, l’éolien est le premier employeur des énergies renouvelables en France et s’impose comme levier de création d’emplois durables dans les territoires (Observatoire de l’éolien 2024 – France renouvelables).

En Centre-Val de Loire :

La région Centre-Val de Loire atteint 1 727  MW installés au 30/06/2024 pour un objectif pourtant fixé pour 2030 à 3 500 MW (SRADDET, 2023 et Statinfo – eolien).

Informations complémentaires sur l’énergie éolienne : 

Nous rejoindre - France renouvelablesFrance renouvelables – Système électrique et énergies renouvelables 

Vous trouverez en suivant ce lien un livret, publié par l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Energie (ADEME) : Tout comprendre : l’éolien

schema parc éolien

Les retombées économiques sur le territoire

Les bénéfices aux habitants et aux collectivités sont durables et non délocalisables. Les recettes fiscales pour les collectivités sont estimées à environ :

  • 8510€/MW/an pour les collectivités locales, soit 149 776 € par an pour l’ensemble des 8 éoliennes de 2,2 MW.
  • Dont 104 834 €/an pour le bloc communal (commune et EPCI),

Le projet aura un impact financier positif sur les entreprises locales (hébergements, restauration, travaux publics, réseaux, bureaux de certification, transport…) lors des phases de construction et d’exploitation.

De plus, 162 emplois seront créés en Equivalent Temps Plein (ETP) à l’échelle nationale, dont 3 en Eure-et-Loir l’année de la construction. Pour l’exploitation du parc, ce sont environ 2 emplois ETP qui seront créés sur le département, d’après l’outil TETE développé par l’ADEME et Réseau Action Climat.

Production d’électricité estimée :

23 813 personnes alimentées sans émission polluante, soit environ la population de la Communauté de Communes Cœur de Beauce ou plus de 2 fois la population de Châteaudun.

Votre projet

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En savoir plus

Bulletin d’information n°1 – Janvier 2023

30 novembre 2018

Ci-joint le bulletin d’information n°1 – Janvier 2023